A line allows progress, a circle not

Samedi

I'm a bitch.
And I assume it.

C'est exactement ça. J'ai fais ma salope hier. Et je sais que je n'aurai pas du. Tout ce que j'ai fait, tout ce qu'il m'a fait, c'était pas pour les bonnes raisons. On dit toujours qu'il n'y a pas de bonnes raisons pour le sexe, on le fait juste. Mais je sais qu'hier, elles auraient pu être un peu mieux.
Juste parce qu'il se débrouillait bien, et qu'il m'a donné envie. Pas tellement pour lui, juste pour la chose.
Mais tout se passe bien, dans ma tête. Peut être parce qu'ici c'est plutôt courant. Tellement différent.

Aujourd'hui

La soirée a eu ses hauts. Et ses bas. L'impression que tout le monde en parlait, m'en parlait. Tout le monde le savait, sans leur dire. C'était tellement évident, en même temps. Ce départ, avec lui, devant tout le monde.
Il y a aussi son départ. Ca m'a boulversé. Je n'ai pas pleuré, quand il est monté dans le taxi. Trop de monde autour. Et le soir, quand j'étais seule, tous ces gens autours qui riaient. Et moi je pensais à lui. Et les larmes montaient, mais ne sortaient pas.
Mais le reste était parfait. J'ai pu avoir  cette conversation que j'attendais depuis si longtemps, passer du temps avec eux, boe du martini, et avoir enfin ce baiser.
Partir à 4h.
Sourire au lèvre.
Ca m'a aidé à surmonter cette séparation.
J'y pense encore. Des petites choses qui me rappellent sa présence. Mais je pense à lui, et au bonheur de retrouver sa famille, J. et le soleil.
Il ne me reste que 2 semaines ici. Deux semaines. Tellement court. Tellement de choses que je voudrais faire.