Minor stab

Quand j'ai entendu sonner, un peu partout, j'ai eu comme la certitude que c'était lui. Peut être tout simplement parce que je voulais que ce soit lui.
Il est entré. Il avait bu.
On a d'abord commencé à parler, lui dans mes bras. Et puis est arrivé ce qui allait arriver. Il le savait, que je voulais. Je l'aurais jeté direct sinon.
C'était tellement doux, délicat. Tellement plus que vendredi. C'était bestial vendredi. Là, il se souciait de moi. Il me voulait vraiment.
J'ai dû arrêter. Pleins de raisons. La principale, celle qui d'ailleurs aurait du me pousser à arrêter avant, c'est que ça ne durera pas. L'indépendance.
Je le savais, quand il est entré. Quand il a commencé à m'embrasser. Confirmation quand il est parti.
Je sais que je n'aurai pas du. Parce que je risque d'en souffrir par la suite. Parce que je sais ce qu'il va me dire. La même chose que B.
Mais c'était si parfait. Il me serrait, fort. De l'attention. De l'affection.
Ce que je disais, mercredi soir apparemment, comme quoi j'avais un manque d'affection. Vendredi soir, avec S., je ne l'ai pas comblé. Loin de là. Mais hier... Hier j'ai eu l'affection que je voulais. Dommage que ça ne durera pas.
Au moins je m'étais préparée. J'ai mis des barrières.